vendredi 16 janvier 2009
mercredi 31 décembre 2008
dimanche 21 septembre 2008
Villiers: "la France va mal"
Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France (MPF), a énuméré les "fautes" de la présidence française de l'Union européenne dimanche, et estimé que "la France va mal" car Nicolas Sarkozy laisse les "manettes" à Bruxelles.
Le député européen clôturait devant plusieurs centaines de personnes (650 selon le MPF) l'université d'été de son parti à Paris, avec comme invité vedette Declan Ganley, leader du "non" au traité de Lisbonne lors du référendum irlandais de juin.
Nicolas Sarkozy a commis "une faute grave", a déclaré M. de Villiers: il avait, en tant que candidat à l'Elysée, "promis d'entendre le message du non" au référendum de 2005 et "à peine élu, il s'est précipité pour concocter" le traité de Lisbonne.
Après le "non" irlandais, le chef de l'Etat, président en exercice de l'UE, a mis au point "une stratégie de contournement du vote populaire", a poursuivi le président du MPF, qui entend faire des européennes un "référendum" contre le traité de Lisbonne.
M. Sarkozy a ensuite commis "une faute majeure", en faisant supprimer, lors de la réforme constitutionnelle, l'obligation de référendum pour toute nouvelle adhésion à l'UE, a ajouté M. de Villiers, farouche opposant à l'entrée de la Turquie.Source : AFP -->
samedi 13 septembre 2008
vendredi 12 septembre 2008
jeudi 11 septembre 2008
Jean-Marie Le Pen évoque dans une interview à l'hebdomadaire Valeurs Actuelles de jeudi sa succession à la tête du Front national, indiquant qu'"il faudrait des circonstances exceptionnelles" pour qu'il soit "candidat à nouveau" à la présidentielle en 2012.
Interrogé sur le fait de savoir si sa fille Marine est la mieux placée pour lui succéder, M. Le Pen, âgé de 80 ans, répond "qu'étant en responsabilité pour encore au moins deux ans" à la tête du FN, jusqu'au prochain congrès en 2010, "la question pour l'heure ne se pose pas".
Mais il souligne tout de même les atouts de sa fille pour prendre la tête du parti face à Bruno Gollnisch, vice-président exécutif : "Marine n'est pas populaire que sur son nom. Il y a sa personnalité, son charisme. Elle est sympathique et passe très bien dans les médias".
Il évoque aussi "une différence de génération" avec Bruno Gollnisch expliquant que par son âge "Marine est plus proche, forcément, des préoccupations des gens".
"C'est une jeune mère de famille. Moi, je suis un grand-père. Bruno commence à l'être", affirme M. Le Pen soulignant que "si la prochaine élection présidentielle a lieu en son temps, Marine aura 43 ans, Bruno 62 ans et moi 83 ans", relève-t-il.
"Il faudrait des circonstances exceptionnelles pour que je sois candidat à nouveau", ajoute le leader du FN qui, en 2007, s'était lancé pour la cinquième fois dans la course à l'Elysée. Cinq ans auparavant il avait réussi, à la surprise générale, à accéder au 2e tour de la présidentielle.
"Dire que Le Pen n'a pas préparé l'avenir, qu'il ne pense pas à sa succession, c'est totalement faux. Il n'y a pas de vie réussie sans legs", déclare-t-il également. Mais je ne favoriserai quelqu'un qu'en fonction de ce que je considèrerai être l'intérêt du Front national".
M. Gollnisch et Marine Le Pen ont tous deux annoncé leur intention de briguer la succession du fondateur historique du parti lors du prochain congrès de 2010, tout comme Carl Lang, ancien secrétaire général du mouvement.
Vice-présidente du FN, Marine Le Pen a quant à elle renvoyé à 2010 le débat sur la succession de son père.
"Jean-Marie Le Pen reste président du FN pendant au moins deux ans", a déclaré sa fille sur BFM-TV. "Il envisage de quitter la tête du FN en 2010, de ne pas se représenter à la présidentielle. Ceci ouvrira dans deux ans -je répète dans deux ans- une nouvelle aventure du Front national".
"J'ai dit depuis un certain nombre de mois que j'étais candidate (en 2012) ce qui ne retire aucune des qualités à ceux qui voudraient l'être également. Ma préoccupation immédiate ce sont les européennes", a-t-elle ajouté.
Bruno Gollnisch, lui aussi vice-président du Front national, estime qu'au lieu de présenter sa fille comme l'avenir du FN, Jean-Marie Le Pen aurait pu adopter "une position plus arbitrale" pour évoquer sa succession.
"J'aurais préféré qu'il eût une position plus arbitrale, au-dessus de la mêlée. Mais je ne vais pas l'empêcher de donner son point de vue. A plusieurs reprises, il avait donné sa préférence pour ma candidature, s'il a changé d'avis c'est son droit", affirme M. Gollnisch dans des propos recueillis par Le Parisien-Aujourd'hui en France.