dimanche 21 septembre 2008

Les profils des candidats de la Starac 8
Des nouvelles voix...


Villiers: "la France va mal"

Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France (MPF), a énuméré les "fautes" de la présidence française de l'Union européenne dimanche, et estimé que "la France va mal" car Nicolas Sarkozy laisse les "manettes" à Bruxelles.

Le député européen clôturait devant plusieurs centaines de personnes (650 selon le MPF) l'université d'été de son parti à Paris, avec comme invité vedette Declan Ganley, leader du "non" au traité de Lisbonne lors du référendum irlandais de juin.

Nicolas Sarkozy a commis "une faute grave", a déclaré M. de Villiers: il avait, en tant que candidat à l'Elysée, "promis d'entendre le message du non" au référendum de 2005 et "à peine élu, il s'est précipité pour concocter" le traité de Lisbonne.

Après le "non" irlandais, le chef de l'Etat, président en exercice de l'UE, a mis au point "une stratégie de contournement du vote populaire", a poursuivi le président du MPF, qui entend faire des européennes un "référendum" contre le traité de Lisbonne.

M. Sarkozy a ensuite commis "une faute majeure", en faisant supprimer, lors de la réforme constitutionnelle, l'obligation de référendum pour toute nouvelle adhésion à l'UE, a ajouté M. de Villiers, farouche opposant à l'entrée de la Turquie.Source : AFP -->

mardi 16 septembre 2008

Exclusivité : la médaille Darcos dévoilée


Bernard Tapie : Un miracle aux royaume des pauvres ?


samedi 13 septembre 2008

Ave Maria de Lourdes

Aujourd'hui, le Pape à Lourdes


vendredi 12 septembre 2008

Bienvenue au Saint Père !



jeudi 11 septembre 2008

Le Pen pas candidat en 2012 sauf cas exceptionnel, marque sa préférence pour sa fille Marine

(Afp, 11/09/2008, 13h11)

Sondage : Qui va succéder à Jean Marie Le Pen ?

Jean-Marie Le Pen évoque dans une interview à l'hebdomadaire Valeurs Actuelles de jeudi sa succession à la tête du Front national, indiquant qu'"il faudrait des circonstances exceptionnelles" pour qu'il soit "candidat à nouveau" à la présidentielle en 2012.

Interrogé sur le fait de savoir si sa fille Marine est la mieux placée pour lui succéder, M. Le Pen, âgé de 80 ans, répond "qu'étant en responsabilité pour encore au moins deux ans" à la tête du FN, jusqu'au prochain congrès en 2010, "la question pour l'heure ne se pose pas".

Mais il souligne tout de même les atouts de sa fille pour prendre la tête du parti face à Bruno Gollnisch, vice-président exécutif : "Marine n'est pas populaire que sur son nom. Il y a sa personnalité, son charisme. Elle est sympathique et passe très bien dans les médias".

Il évoque aussi "une différence de génération" avec Bruno Gollnisch expliquant que par son âge "Marine est plus proche, forcément, des préoccupations des gens".

"C'est une jeune mère de famille. Moi, je suis un grand-père. Bruno commence à l'être", affirme M. Le Pen soulignant que "si la prochaine élection présidentielle a lieu en son temps, Marine aura 43 ans, Bruno 62 ans et moi 83 ans", relève-t-il.

"Il faudrait des circonstances exceptionnelles pour que je sois candidat à nouveau", ajoute le leader du FN qui, en 2007, s'était lancé pour la cinquième fois dans la course à l'Elysée. Cinq ans auparavant il avait réussi, à la surprise générale, à accéder au 2e tour de la présidentielle.

"Dire que Le Pen n'a pas préparé l'avenir, qu'il ne pense pas à sa succession, c'est totalement faux. Il n'y a pas de vie réussie sans legs", déclare-t-il également. Mais je ne favoriserai quelqu'un qu'en fonction de ce que je considèrerai être l'intérêt du Front national".

M. Gollnisch et Marine Le Pen ont tous deux annoncé leur intention de briguer la succession du fondateur historique du parti lors du prochain congrès de 2010, tout comme Carl Lang, ancien secrétaire général du mouvement.

Vice-présidente du FN, Marine Le Pen a quant à elle renvoyé à 2010 le débat sur la succession de son père.

"Jean-Marie Le Pen reste président du FN pendant au moins deux ans", a déclaré sa fille sur BFM-TV. "Il envisage de quitter la tête du FN en 2010, de ne pas se représenter à la présidentielle. Ceci ouvrira dans deux ans -je répète dans deux ans- une nouvelle aventure du Front national".

"J'ai dit depuis un certain nombre de mois que j'étais candidate (en 2012) ce qui ne retire aucune des qualités à ceux qui voudraient l'être également. Ma préoccupation immédiate ce sont les européennes", a-t-elle ajouté.

Bruno Gollnisch, lui aussi vice-président du Front national, estime qu'au lieu de présenter sa fille comme l'avenir du FN, Jean-Marie Le Pen aurait pu adopter "une position plus arbitrale" pour évoquer sa succession.

"J'aurais préféré qu'il eût une position plus arbitrale, au-dessus de la mêlée. Mais je ne vais pas l'empêcher de donner son point de vue. A plusieurs reprises, il avait donné sa préférence pour ma candidature, s'il a changé d'avis c'est son droit", affirme M. Gollnisch dans des propos recueillis par Le Parisien-Aujourd'hui en France.

samedi 6 septembre 2008

Le Choc du Mois n° 25 est paru



mercredi 3 septembre 2008

Rachida Dati, ministre célibataire et enceinte


Première femme issue de l'immigration à détenir un portefeuille majeur au gouvernement, Rachida Dati est maintenant en passe de devenir la première ministre célibataire à avoir un enfant sans compagnon attitré.

La ministre de la Justice est donc bien enceinte: après avoir lancé la rumeur il y a deux semaines en affichant au Conseil des ministres un ventre rebondi sous une tenue ajustée, elle l'a confirmée mercredi en distillant quelques confidences.

Avant elle, trois femmes de gauche ont mené de front grossesse et poste au gouvernement: Ségolène Royal à l'Environnement et Frédérique Bredin aux Sports en 1992, Florence Parly au Budget en 2000.

L'annonce d'un prochain heureux événement place Vendôme a été orchestrée en trois temps mercredi par la garde des Sceaux, qui a toujours géré de très près son image personnelle: petit-déjeuner avec des journalistes choisis où elle distille quelques confidences, Conseil des ministres où elle arbore un petit haut serré sous la poitrine ne laissant plus de place au doute, entretien exclusif en une du magazine Le Point.

"Je veux rester prudente car ce n'est pas encore consolidé. Je suis encore dans une zone à risques. J'ai 42 ans", a-t-elle confié à "quelques journalistes", selon lemonde.fr.

"Si c'est consolidé, je serai heureuse et j'aurai l'impression d'avoir bouclé la boucle. Sinon, j'en serai très chagrinée, mais je mettrai du rouge à lèvres là-dessus et je porterai ce sac toute seule", a ajouté celle qui est deuxième d'une fratrie de douze, née d'un père marocain et d'une mère algérienne.

"J'ai toujours dit que c'était fondamental pour moi" d'avoir un enfant, s'est épanchée celle qui avait révélé dans son livre "Je vous fais juges" (Grasset) avoir été brièvement mariée, sous la pression de sa famille, avant de faire annuler cette union.

La garde des Sceaux est en revanche restée muette sur le nom du père. "J'ai une vie privée compliquée et c'est la limite que je me pose vis-à-vis de la presse. Je ne dirai rien là-dessus", a-t-elle expliqué, nourrissant les spéculations, alors que la rumeur lui a déjà prêté plusieurs aventures sentimentales.

La ministre de la Justice revient sur le devant de la scène alors qu'elle s'était faite plus discrète ces derniers mois dans les médias, friands de ses tenues haute-couture.

Dans Le Point, elle-même admet qu'il n'était "peut-être pas utile d'aller faire des photos dans un hôtel", allusion à une couverture de Paris-Match, où elle posait en bottes en cuir à talons aiguilles.

A ceux qui voudraient voir dans cette grossesse le glas de la carrière gouvernementale d'une ministre exclue du cercle des intimes de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati répond qu'elle aimerait "rester le plus longtemps possible" à la Chancellerie, tandis que Le Point cite un conseiller de l'Elysée selon qui il faudra "laisser là où elle est" celle qui symbolise la diversité du nouveau pouvoir.

Rachida Dati va-t-elle ralentir son activité ou, comme Ségolène Royal, ne l'interrompre que les quelques jours nécessaires à l'accouchement ? Difficile de savoir, puisque son porte-parole s'en tenait toujours mercredi à l'absence de commentaire opposée la veille à la presse par la ministre.

Interrogé sur un possible intérim, le porte-parole du gouvernement Luc Chatel répondait: "je n'ai pas eu connaissance d'une absence éventuelle de madame Dati. Mme Dati a bon pied, bon oeil à sa fonction comme garde des Sceaux et ministre de la Justice".