jeudi 11 septembre 2008

Le Pen pas candidat en 2012 sauf cas exceptionnel, marque sa préférence pour sa fille Marine

(Afp, 11/09/2008, 13h11)

Sondage : Qui va succéder à Jean Marie Le Pen ?

Jean-Marie Le Pen évoque dans une interview à l'hebdomadaire Valeurs Actuelles de jeudi sa succession à la tête du Front national, indiquant qu'"il faudrait des circonstances exceptionnelles" pour qu'il soit "candidat à nouveau" à la présidentielle en 2012.

Interrogé sur le fait de savoir si sa fille Marine est la mieux placée pour lui succéder, M. Le Pen, âgé de 80 ans, répond "qu'étant en responsabilité pour encore au moins deux ans" à la tête du FN, jusqu'au prochain congrès en 2010, "la question pour l'heure ne se pose pas".

Mais il souligne tout de même les atouts de sa fille pour prendre la tête du parti face à Bruno Gollnisch, vice-président exécutif : "Marine n'est pas populaire que sur son nom. Il y a sa personnalité, son charisme. Elle est sympathique et passe très bien dans les médias".

Il évoque aussi "une différence de génération" avec Bruno Gollnisch expliquant que par son âge "Marine est plus proche, forcément, des préoccupations des gens".

"C'est une jeune mère de famille. Moi, je suis un grand-père. Bruno commence à l'être", affirme M. Le Pen soulignant que "si la prochaine élection présidentielle a lieu en son temps, Marine aura 43 ans, Bruno 62 ans et moi 83 ans", relève-t-il.

"Il faudrait des circonstances exceptionnelles pour que je sois candidat à nouveau", ajoute le leader du FN qui, en 2007, s'était lancé pour la cinquième fois dans la course à l'Elysée. Cinq ans auparavant il avait réussi, à la surprise générale, à accéder au 2e tour de la présidentielle.

"Dire que Le Pen n'a pas préparé l'avenir, qu'il ne pense pas à sa succession, c'est totalement faux. Il n'y a pas de vie réussie sans legs", déclare-t-il également. Mais je ne favoriserai quelqu'un qu'en fonction de ce que je considèrerai être l'intérêt du Front national".

M. Gollnisch et Marine Le Pen ont tous deux annoncé leur intention de briguer la succession du fondateur historique du parti lors du prochain congrès de 2010, tout comme Carl Lang, ancien secrétaire général du mouvement.

Vice-présidente du FN, Marine Le Pen a quant à elle renvoyé à 2010 le débat sur la succession de son père.

"Jean-Marie Le Pen reste président du FN pendant au moins deux ans", a déclaré sa fille sur BFM-TV. "Il envisage de quitter la tête du FN en 2010, de ne pas se représenter à la présidentielle. Ceci ouvrira dans deux ans -je répète dans deux ans- une nouvelle aventure du Front national".

"J'ai dit depuis un certain nombre de mois que j'étais candidate (en 2012) ce qui ne retire aucune des qualités à ceux qui voudraient l'être également. Ma préoccupation immédiate ce sont les européennes", a-t-elle ajouté.

Bruno Gollnisch, lui aussi vice-président du Front national, estime qu'au lieu de présenter sa fille comme l'avenir du FN, Jean-Marie Le Pen aurait pu adopter "une position plus arbitrale" pour évoquer sa succession.

"J'aurais préféré qu'il eût une position plus arbitrale, au-dessus de la mêlée. Mais je ne vais pas l'empêcher de donner son point de vue. A plusieurs reprises, il avait donné sa préférence pour ma candidature, s'il a changé d'avis c'est son droit", affirme M. Gollnisch dans des propos recueillis par Le Parisien-Aujourd'hui en France.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

CE CUBI QUI VA PRENDRE SA SUITE HIHIH CA VAUT PAS LES INTERVENTIONS DE NONOEIL SUR DAILY MOTION CA A DE LA GUEULE