Ainé des cinq fils de Louis VIII et de Blanche de Castille, Louis IX naît à Poissy en 1214 et décède à Tunis en 1270, Roi de France 1226-1270. Il régna d’abord sous la régence de sa mère (1226-1236).
L’éducation reçue de la régente marqua profondément Louis IX : elle alliait les pratiques de piété et les œuvres de charité à un apprentissage très sérieux du métier royal, des lettres à l’art du combat. Elle fit du jeune roi le modèle du chevalier chrétien, bon cavalier et vêtu selon son rang, aussi capable de disputer de théologie que de conduire une armée, sachant imposer aux barons sa volonté après avoir lavé les pieds des pauvres.
C’est un souverain énergique et scrupuleux qui joue dans la construction de la monarchie française un rôle décisif, c’est aussi le vainqueur de Taillebourg, le constructeur de la Sainte-Chapelle, n’en serait pas moins, le petit fils de Philippe Auguste et le grand père de Philippe le Bel. Il est certainement l’un des « grands Capétiens », peut-être le plus grand.
La reine Blanche exerça jusqu’à sa mort (1252) son influence sur le gouvernement d’un royaume dont elle fut encore régente pendant la croisade, la jeune reine Marguerite de Provence, que Louis IX épousa en mai 1234 et qui lui donna onze enfants, fut tenue à l’écart du pouvoir par un roi peu désireux de voir les intérêts de la maison de Provence interférer dans la politique française.
Saint Louis n’hésitait pas à recourir à la force, il ne concevait celle-ci que comme un moyen de recherche la paix et la justice politique dans le respect du droit de chacun et même du droit de ses adversaires.
Il ne renonçait pas à convertir par les armes l’infidèle et promulguait des ordonnances qui asservissaient les Juifs du royaume et les privaient de leurs moyens d’existence et de leurs possibilités de vie cultuelle. Il faisait parfois passer les intérêts matériels de la couronne après le respect du bon droit. Il ne craignait pas de s’opposer au pape et aux évêques de France afin de faire respecter ses prérogatives propres et son indépendance politique et financière.
Mort de la peste à Tunis le 25 août 1270, Louis IX fut immédiatement vénéré comme un saint. Le pape Boniface VIII le canonisa le 11 août 1297, cette décision de circonstance avait été préparée par une longue enquête et un véritable procès de canonisation.
Sa réputation d’intégrité et de vertu lui valut l’estime universelle et fit de lui en plusieurs occasions l’arbitre de l’Europe chrétienne.
Sa réputation d’intégrité et de vertu lui valut l’estime universelle et fit de lui en plusieurs occasions l’arbitre de l’Europe chrétienne.
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