jeudi 15 mars 2007

La résistante Lucie Aubrac est morte

Membre du réseau Libération-Sud sous l’Occupation, elle avait notamment réussi à faire évader son mari, arrêté à Caluire avec Jean Moulin en 1943, grâce à une rencontre avec Klaus Barbie. Elle est décédée cette nuit à l’âge de 94 ans.


Née le 29 juin 1912 en Bourgogne, Lucie Aubrac, qui était agrégée d’histoire et militante aux Jeunesses communistes, enseigne au lycée Edgard-Quinet à Lyon jusqu’en novembre 1943, date de sa révocation pour ses convictions gaullistes. A partir de novembre 1942, elle organise plusieurs évasions dans la région lyonnaise. Mais le 21 juin 1943, son mari Raymond Aubrac est arrêté par Klaus Barbie avec Jean Moulin, chef du Conseil national de la Résistance et une dizaine de résistants à Caluire. Quatre mois plus tard, elle réussit à libérer son mari et treize autres résistants lors transfert. Recherchée par la Gestapo, elle rejoint Londres le 8 février 1944.


A la Libération, Lucie Aubrac rejoint son mari, nommé commissaire de la République à Marseille, puis représente le Mouvement de libération nationale à l’Assemblée consultative à Paris. Celle qu’Emmanuel d’Astier de la Vigerie avait surnommée "Madame conscience" est également membre du jury de la Haute Cour de justice du procès Pétain.


Elle poursuit son engagement militant, pour Amnesty international, puis dans les rangs du Réseau Femmes pour la parité.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

la pseudo résistante de dernière heure...l'espèce di conne est enfin parti...ouf
il ne faut pas oublier que c'est son defunt mari qui avait balancé jean moulin (certainement pour de l'argent)