vendredi 2 mars 2007

Peltier écarté de la stratégie Villiers ?

article trouvé sur blog : http://antipeltier.over-blog.com/


Les choses commencent peut-être à changer...
Depuis quelques semaines, Philippe de Villiers semble avoir quelque peu écarté Guillaume Peltier de sa stratégie de campagne. En effet, celui-ci n'est plus systématiquement présent au côté du Président du Mouvement Pour la France, loin s'en faut. Il n'est même plus envoyé sur les plateaux de télévisions sur lesquels Philippe de Villiers préfère, enfin, déléguer ses élus et représentants crédibles. Tantôt aux côtés de Paul-Marie Coûteaux, tantôt à ceux de Jérôme Rivière, il semble avoir enfin compris l'effet néfaste sur sa campagne de la personnalité de Guillaume Peltier.

Cette mise à l'écart relative est même visible sur le site du Mouvement Pour la France, pourtant tenu et mis à jour par la "bande à Peltier". Son portrait ne trône plus sur la page d'accueil de celui-ci, et son éditorial est désormais précédé de celui de Paul-Marie Coûteaux. Dans les archives vidéo, Guillaume Peltier est absent des douze plus récente ! Un quasi miracle quand on se souvient qu'il y a quelques semaines à peine, ces archives ne laissaient que peu de place à Philippe de Villiers lui-même, tant le Secrétaire général du MPF était omniprésent.

Les sondages diront si cette première mise à l'écart permet à la campagne de Philippe de Villiers de décoller enfin, en attendant qu'il ne comprenne véritablement quel fléau Peltier représente pour son combat politique, tant national que local.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

PARIS (Reuters) - Des responsables de l'UMP s'inquiètent d'une éventuelle absence de Jean-Marie Le Pen au scrutin présidentiel faute de parrainages suffisants, mais sans élaborer de stratégie dans l'immédiat.

Ils estiment que l'absence du président du Front national dans la compétition serait préjudiciable à Nicolas Sarkozy.

"Tous les analystes de l'opinion nous disent que le report des voix de Le Pen se ferait moins bien", explique Claude Guéant, directeur de campagne du candidat de l'UMP, dans Le Figaro de vendredi.

Pour un ministre proche de Nicolas Sarkozy, "si Le Pen n'a pas ses 500 signatures, François Bayrou va devenir le vote chic".

Le président de l'UDF a fait ces dernières semaines une percée dans les sondages et fait figure de "troisième homme".

"Il serait naturel qu'un certain nombre de candidats puissent se présenter et qu'ils aient leur signatures parce qu'ils représentent un courant de pensée, c'est le cas de Le Pen et de (Olivier) Besancenot qui ont leur place naturelle dans cette élection", explique pour sa part à Reuters Eric Woerth, trésorier de l'UMP et de la campagne.

"On est un peu inquiet parce que le fait qu'un certain nombre de gens puissent ou non être candidats change un certain nombre de choses dans le paysage politique de façon un peu imprévisible", poursuit-il.

"Ça serait assez curieux pour la démocratie que quelqu'un qui a été au second tour de 2002 ne puisse pas se présenter", ajoute-t-il à propos du dirigeant du FN.

Selon Le Figaro, l'UMP n'exclut pas de "donner un coup de pouce" au FN, qui dit peiner à recueillir les 500 signatures nécessaires à la candidature de Jean-Marie Le Pen. Mais Eric Woerth estime qu'une telle démarche "ne s'organise pas."

"Ceux qui disent le contraire se trompent lourdement d'autant plus que l'élu prend un risque personnel, nous n'avons ni stratégie, ni tactique mais des regrets", dit-il. "Nous préfèrerions le battre à la loyale, pas parce qu'il est exclu de la compétition électorale."

De leur côté, les proches de Jean-Marie Le Pen estiment que les "signaux" donnés par des responsables UMP visant à déculpabiliser des maires, notamment divers droite, tardent à se traduire dans les faits, d'autant que la date de remise des parrainages est le 16 mars.

Le ministre délégué aux Collectivités territoriales, Brice Hortefeux, l'un des lieutenants de Nicolas Sarkozy, a récemment rappelé que "parrainer" n'est pas "soutenir."

Accusé de "crier au loup" alors qu'il aurait déjà son compte de signatures, Jean-Marie Le Pen dément avec vigueur. Il a déclaré jeudi qu'il lui manquait près de cent parrainages, car de nombreuses promesses n'étaient pas honorées.

Le président du FN a également affirmé que le désistement de certains élus "ne devait rien au hasard", ces derniers ayant fait l'objet, selon lui, de pressions de personnes se faisant passer pour de faux journalistes.

Jean-Marie Le Pen a porté plainte contre le souverainiste pour diffamation et a déposé 14 plaintes contre X dans cette affaire pour usurpation d'identité

Anonyme a dit…

Jean-Marie Le Pen a affirmé samedi qu'il ne disposait toujours pas des 500 signatures nécessaires pour briguer l'Elysée et a mis une nouvelle fois en cause Philippe de Villiers, le candidat du Mouvement pour la France, qu'il a qualifié de "baron noir".

"On avait environ 500 promesses mais un certain nombre (d'élus) se sont dédits", a précisé le président du Front national lors d'un point de presse à Marseille. "Tout le monde est mobilisé. Je ne vais au résultat qu'après le tir", a-t-il expliqué.

Jean-Marie Le Pen avait indiqué jeudi qu'il lui manquait environ cent signatures pour faire face aux désistements.

Il a implicitement mis en cause le président du MPF qu'il accuse de faire le "forcing" auprès des maires pour les faire revenir sur leur promesse de parrainage.

"L'étau se resserre autour du baron noir puisque l'un de ses bras droits vient de se faire pincer en Alsace. Il envoyait des lettres pour dire que je serai condamné après l'élection", a-t-il avancé. "M. De Villiers ne se met pas trop en avant. Il est courageux mais pas téméraire."

Le dirigeant du FN a confirmé avoir porté plainte car le système informatique du siège du FN à Saint-Cloud aurait été pénétré par un pirate.

"La police est sur les dents. J'espère qu'elle va démasquer les auteurs de l'ensemble des manoeuvres qui ont tenté de me priver des signatures nécessaires", a-t-il expliqué.

Le président du FN a affirmé que le désistement de certains élus "ne devait rien au hasard", ces derniers ayant fait l'objet, selon lui, de pressions de personnes se faisant passer pour des journalistes.

Il a porté plainte pour diffamation contre Philippe de Villiers, qui a vivement démenti ces accusations.

Jean-Marie Le Pen a également déposé 14 plaintes contre X dans cette affaire pour usurpation d'identité.

Des responsables de l'UMP s'inquiètent d'une éventuelle absence du leader du FN au scrutin présidentiel faute de parrainages suffisants, mais sans élaborer de stratégie dans l'immédiat.