Orléans était la dernière ville du nord de la France qui restait fidèle à Charles VII. Sa conquête par le roi d'Angleterre, Henri VI, risquait d'anéantir les dernières chances de Charles VII. La ville subissait depuis 7 mois un blocus de la part des généraux anglais. Sa capitulation n'était qu'une question de jours.
Jeanne d'Arc convainc Charles VII de lui confier une petite troupe. Jeanne d'Arc, ses capitaines Étienne de Vignolle, seigneur de La Hire, Gilles de Rais, le duc d'Alençon, Xaintrailles... et sa troupe arrivent à point nommé devant Orléans. La Pucelle fait habilement entrer son armée dans la ville en évitant les Anglais et défile avec le comte de Dunois, qui défend la cité depuis plusieurs mois. La ville a été ceinturée de bastilles par les Anglais. Après plusieurs sorties à la tête de ses troupes, Jeanne oblige l'ennemi à s'enfermer dans ces bastilles. L'attaque de la dernière bastille, le fort des Tourelles, commence le samedi 7 mai, au petit matin, après la messe habituelle.
La Pucelle monte elle-même à l'assaut des murs. Elle est blessée d'une flèche à l'épaule. Quand le soir tombe, les assaillants français sont épuisés et le comte de Dunois s'apprête à donner le signal de la retraite. Jeanne, qui s'est retirée à l'écart pour se reposer et prier, voit cela. Elle agite sa bannière, donnant le signal d'un ultime assaut. Le capitaine anglais Glasdale, qui commande la bastille, tombe des murailles et se noie dans le fleuve. La bastille est prise. Les liaisons sont rétablies entre Orléans et le sud de la Loire.
Le lendemain, 8 mai 1429, l'armée anglaise se met en ordre de bataille dans la plaine. Mais Jeanne refuse le combat car ce jour est un dimanche. Le capitaine John Talbot, qui commande l'armée anglaise, comprend très vite qu'il n'a plus rien à gagner, lève le siège et se retire.
Le salon beige, Michel Janva
1 commentaire:
Bien tes derniers articles Tourangeau!
je fais mon antillais cette semaine car je suis en vacances
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