jeudi 8 février 2007

José Bové définitivement condamné

Bové fera-t-il campagne en cellule ? La condamnation à 4 mois de prison ferme du leader paysan a été rendue définitive mercredi midi par la Cour de cassation. Elle a rejeté le pourvoir qu’il avait formulé contre la peine infligée pour avoir participé à une destruction d’OGM à Menville, en Haute-Garonne, en juillet 2004.


«Ce n'est jamais avec plaisir qu'on apprend sa condamnation à une peine de prison ferme», a réagi José Bové sur les marches du Palais de justice de Paris. Mais, «si je vais en prison, c'est la tête haute parce que je me suis battue pour la démocratie», ajoute-t-il.


Les sept autres accusés qui comparaissaient avec lui, parmi lesquels le député Verts Noël Mamère et le député européen Gérard Onesta, ont également vu leur pourvoi rejeté. Onesta et Mamère écopent de trois mois avec sursis, les cinq autres de deux mois avec sursis.


C'est maintenant à un juge d’application des peines de décider de l'incarcération ou non du leader paysan. Bové a déjà prévenu que la peine ne le privant pas de ses droits civiques, il maintiendrait sa candidature. «On décide de me condamner. J'assume ma responsabilité. On me met en prison, je vais en prison puisque je ne me cache pas. Au ministre de la Justice d'assumer la sienne», expliquait-il sur Canal Plus. José Bové expliquait également qu’il refuserait de porter un bracelet électronique, l'une des mesures alternatives à la prison envisageables dans son cas. «Est-ce que quand on est incarcéré pour des opinions on essaye de négocier sa condamnation ? Absolument pas», lançait-il, estimant que le cas d’un candidat à la présidentielle purgeant une peine de prison ne s’était «jamais produit dans ce pays».

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ronchon qui ronchonne : Ce Bové va encore essayer de passer pour un martyr alors que c un hors-la-loi d'extrême gauche en plus. Sa place est bel et bien en prison et pas à l'Elysée