jeudi 22 février 2007

"La République Française reconnaît le génocide vendéen de 1793-1794"

C'est l'article unique d'une proposition de loi (n°3754) déposée par le député Lionnel Luca. Dans l'exposé des motifs, le député se réfère aux lois du 1er août 1793 :


"Anéantissement de tous les biens…la Vendée doit être un cimetière national..."

et du 1er octobre de la même année :
"Extermination totale des habitants".


En novembre 1793, l'ordre du jour du général Grignon, commandant la 2ème division des colonnes infernales du général Turreau, indique :
"Je vous donne l'ordre de livrer aux flammes tout ce qui est susceptible d'être brûlé et de passer au fil de l'épée tout ce que vous rencontrerez d'habitants".


Le Général Westermann, dans sa lettre à la Convention du 23 décembre 1793, précise :
"Suivant les ordres que vous m’avez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, et massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé".


Le décret du 2 ventôse an 2 (20 février 1794) ordonnait la déportation des innocents et des bons citoyens de manière à ne laisser plus dans les pays révoltés que "les rebelles que l'on pourra plus aisément détruire".


Le député précise ensuite :
"Les moyens utilisés [...] ont été nombreux : épuration ethnique par mutilation sexuelle, création du premier camp d'extermination de l'histoire moderne à Noirmoutier, premiers essais de gazage de masse [...], premières crémations avec les fours à pain et les églises [...], noyades collectives [...], création aux Pont de Cé d’ateliers de tannage de peau humaine".


Pour ceux qui désirent en savoir plus sur ce génocide franco-français, l'ouvrage de Reynald Seycher, La Vendée-Vengé, décrit l'ampleur du massacre organisé.


Source, le salon beige, Michel Janva

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