mardi 28 novembre 2006

Et si la Turquie punissait...

...la négation du génocide vendéen ? C'est la question posée par Henri Amouroux, historien de renom. Sa conclusion plaide pour la liberté de la recherche historique :


"À nos députés, qui se mêlent de fixer ce que les historiens d'aujourd'hui et ceux de demain ont (et auront) le droit de dire ou de ne pas dire, on pourrait demander pour quelles raisons ils n'ont pas interdit la négation des génocides commis sous Staline (ils furent longtemps approuvés, parfois applaudis, par une partie de la gauche française), les génocides commis sous Mao et, plus près de nous, sous Pol Pot ? Sur l'immense chantier de l'histoire, les génocides ont été nombreux. Mais c'est aux historiens à les découvrir, à les étudier, à en débattre, à les dénoncer et non à des parlementaires, réagissant en fonction de leurs passions ou de leurs intérêts électoraux du moment."

Source : le salon beige

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