samedi 21 octobre 2006

Les barbus à l’hôpital

Après la décision le 19 octobre de la préfecture de Seine-Saint-Denis de retirer leur habilitation à travailler en zone sous-douane à des bagagistes musulmans, «une retombées du livre de Philippe de Villiers» pour la CFDT-Air France ; après l’école, dénoncée par Paul Brighelli comme un lieu menacé le communautarisme (notre édition d’hier), l’hôpital est lui aussi menacé par l’islamisation de la société. Le collège des gynécologues et obstétriciens français (Cngof) a décidé de rendre publique le 19 octobre l’agression par un «musulman intégriste» de l’un de leur collègue survenue courant septembre alors qu’il auscultait la femme de ce dernier. Agressé verbalement et physiquement, le médecin a dû appeler la police pour faire transférer le couple dans un autre établissement. Les gynécologues, inquiet de la multiplication de telles agressions, ont dénoncé «l’intégrisme musulman à l’hôpital», affirmant fermement qu’ils «continueraient à avoir des services où les médecins hommes ou femmes porteront des soins aux patients quelque soit leur sexe». Ce n’est pas la première fois que de telles agressions se produisent. Le chef de service d’un hôpital parisien confie au Parisien (20.10) avoir été agressé pour les mêmes raisons. «Je passais dans les salles de naissances quand un homme musulman a refusé que je voie sa femme. Il m’a dit : ici c’est moi qui parle, ma femme ne parle pas, ici on est en terre d’islam. Le ton est monté, il m’a attrapé et mis hors de la salle». Dans un communiqué à l’AFP, le MPF estimait qu’ «une fois de plus et contrairement aux critiques et à la levée de boucliers survenue lors de la sortie de son livre, les faits [donnaient] raison à Philippe de Villiers et le courage [finissait] toujours par payer. «Ce n’est pas à la République à s’adapter à l’islam mais à l’islam à s’adapter à la République», déclare Philippe de Villiers, estimant qu’il était le seul candidat à avoir osé «briser le tabou de l’islamisation».

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