vendredi 13 octobre 2006

Vers une libéralisation de la messe en latin

Benoît XVI est sur le point de signer et de publier un document pour libéraliser et pleinement réhabiliter la messe en latin. Ce sera plus qu'une avancée pour la « réconciliation » définitive avec les lefebvristes.


Le Pape semble prendre le chemin de la mise en place d'une dérogation aux prêtres et aux groupes de fidèles traditionalistes pour célébrer la messe en latin sans aucune entrave. L'autorisation préalable de l'évêque ne serait alors plus nécessaire, au grand désarroi de l'Eglise de France.


Benoît XVI avait déjà autorisé un nouvel institut religieux, l'institut du Bon pasteur, accueillant en son sein d’anciens prêtres et séminaristes de la Fraternité saint Pie X. Le siège de cette nouvelle fraternité où les prêtres célébreront exclusivement selon le rite liturgique traditionnel de saint Pie V pourrait être à Bordeaux, à l’église Saint-Eloi.


Le cardinal Hoyos a approuvé les statuts du nouvel institut qui a pour supérieur général un prêtre exclu de la Fraternité saint Pie X, l'abbé Philippe Laguérie.


Benoît XVI avait fait part de son désir de se rapprocher des traditionalistes et de mettre fin au schisme. Pour aller dans ce sens il a demandé au cardinal Dario Castrillon Hoyos de travailler sur une première ébauche de texte. Celui-ci est ensuite passé entre les mains des « ministères » en charge des rites et des textes législatifs. Selon le Figaro, "pour affirmer une décision qui risque de faire des vagues, le Pape a choisi de promulguer son texte sous la forme d'un décret relevant de sa propre initiative."

Addendum: on peut "voter" pour la messe tradi ici

1 commentaire:

Anonyme a dit…

La messe en Latin devrait et peut (légalement) être célébrée n'importe où....Je veux parler de la messe Paul VI issue du concile Vatican II. En fait la plupart des paroisses Françaises ne célèbrent pas la messe comme elle devrait l'être. Les chants Grégoriens devraient être au centre de la liturgie (voir la constitution sur la liturgie sur le site du Vatican). La plupart des prêtres et des evèques en France ne respectent pas la liturgie telle qu'elle devrait être pratiquée et est pratiquée (à Rome notamment, lors des cérémonies auxquelles le Pape participe