lundi 16 octobre 2006

Philippe de Villiers cible Ségolène Royal


Le candidat du Mouvement pour la France à la présidentielle 2007 était venu «en voisin», samedi à Poitiers. «Quand les régions se sont constituées, j’avais demandé le rattachement de la Vendée au Poitou-Charentes.»

Pour siéger aux côtés de Ségolène Royal ? Philippe de Villiers critique tout à la fois ses silences - «Elle ne sait pas quoi penser de l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne» - et sa politique - «Il faudrait plutôt dire son absence de politique. Comparez avec ce que je fais chez moi en Vendée avec ce qu’elle ne fait pas ici en Poitou-Charentes.»

Invité de Marie de Mascureau, présidente du MPF dans la Vienne, Philippe de Villiers ne manque pas non plus de pourfendre Nicolas Sarkozy. Mais surtout, il se présente en héraut des Français «asphyxiés par les impôts», «aspirés par les délocalisations» et «submergés par l’immigration, et parfois l’islamisme et l’insécurité».

Il veut mettre en avant «une vraie tolérance zéro à l’égard des délinquants avec la perpétuité en cas de récidive», faire inscrire dans la Constitution qu’«un mariage unit un homme et une femme», «supprimer les 35 heures obligatoires pour augmenter les revenus» et développer «une Europe des patries sans la Turquie.»

Contre les délocalisations - il cite l’exemple d’Aubade - il demande à l’Europe de se faire protectionniste, «comme les Etats-Unis», et se propose de «faire peser l’impôt sur les importations». Il veut redonner à la France «les atouts de sa puissance» en construisant un bouclier antimissiles et en faisant de la francophonie «une puissance de contrepoids.»

Source : La Nouvelle République , article de -Date de parution : lundi 16 octobre 2006

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