mardi 12 septembre 2006

L'intimidation contre les maires qui avaient parrainé Le Pen


Dans Le Parisien du 9 septembre dernier :
Soixante-deux pour cent des parrains de Jean-Marie Le Pen en 2002 n'y reviendront pas. Pour la plupart, leur signature a été trop lourde de conséquences tant sur un plan personnel que professionnel. [...]

Des menaces personnelles C'est la première raison invoquée par les élus pour expliquer leur refus. Ils sont 21 à évoquer cette raison. Intimidations verbales, agressions physiques, jusqu'à des menaces de mort pour un maire de Seine-et-Marne, les représailles ont été nombreuses depuis que leur nom a été associé au FN. « Le feu de hangar deux jours après la parution du nom des parrains dans l'Est républicain, vous croyez que c'est un hasard ? Moi, non. Je n'ai pas choisi qui je parrainerai pour 2007, mais certainement pas Le Pen », assure Jean-René Gillot, maire de Vy-lès-Filain (Haute-Saône). « On a menacé de brûler ma ferme », raconte aussi Michel Petitcolas, maire d'Houdreville (Meurthe-et-Moselle). [...]

Des représailles sur la commune « Les subventions sont bloquées depuis cinq ans. Alors cette fois, Le Pen, c'est non, assure Ernest Van Elsen, maire de Noyers-Auzécourt (Meuse). C'est trop mal vu. » Jean-Guy Naury, le maire de Montbavin (Aisne), décrit un climat délétère avec ses voisins de la communauté des communes. « Les élus ont exercé des pressions extrêmes et menacé de ne plus verser de subventions. [...]

Une chance pour Villiers ?


Source : Le salon beige, Henri Védas (via ce forum MPF)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ce ca la democratie pour lumps exclure 17 pour cent des electeurs