mercredi 20 septembre 2006

Villiers dénonce le «Sarkolaxisme»

Deux événements «d’une grande portée symbolique» justifiaient, selon lui, sa venue. Le 20 septembre, alors que Nicolas Sarkozy s’apprêtait à tenir une conférence de presse à la préfecture de Bobigny, Philippe de Villiers se rendait sur place pour dénoncer le «Sarkolaxisme».

Pour le président du MPF, la publication par Le Monde de la lettre du préfet de Seine-Saint-Denis au ministre de l’Intérieur dans laquelle le représentant de l’Etat exprime «son désarroi sur les problème de délinquance, d’immigration et d’islamisation» et l’agression de deux CRS, cette nuit à Corbeil-Essonnes «soulignent l’échec de la politique du gouvernement en matière de sécurité et d’immigration».

Source : MPF

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Le Pen appelle tous les Français à un nouveau Valmy
[20/09/2006 - 18:23]

par Gérard Bon

VALMY, Marne (Reuters) - Jean-Marie Le Pen a appelé à Valmy (Marne) les Français de toutes origines à se réunir autour de sa candidature à l'élection présidentielle de 2007 afin de remporter une "bataille décisive".

Le président du Front national avait choisi de se rendre au pied du moulin de Valmy, nimbé de brouillard, et de célébrer la victoire de l'armée révolutionnaire face aux Prussiens - qui entraîna le 21 septembre 1792 la proclamation de la République - pour montrer son attachement aux valeurs républicaines, que lui dénie la gauche.

"Sur ces terres glorieuses de Valmy, je vous invite vous tous, vous qui aimez la France, à vous réunir autour de ma candidature", a lancé le chef du parti d'extrême droite.

"Oui, tous, non pas Français de souche ou de papier mais de coeur et d'esprit, nous pouvons constituer demain, dans un élan national, cette armée hétéroclite des soldats de Valmy", a-t-il ajouté.

Jean-Marie Le Pen, qui a l'ambition d'accéder à nouveau au second tour de la présidentielle comme en 2002, et d'y affronter cette fois la gauche, entend montrer que les nationalistes peuvent représenter "une alternative" sérieuse en 2007.

Poussé par certains de ses lieutenants à avoir un discours "plus généreux" sur l'immigration, le dirigeant du FN s'est adressé directement aux "Français d'origine étrangère",les appelant à "communier avec nos valeurs".

"Dans la mesure où vous respectez nos coutumes et nos lois, dans la mesure où vous n'aspirez qu'à vous élever dans ce pays par le travail, nous sommes prêts à vous prendre dans le creuset national", a-t-il lancé.

Lors d'une conférence de presse, après ce discours, le dirigeant du FN a affirmé que son appel ne constituait pas un recentrage de ses positions sur l'immigration.

"Nous avons toujours eu des Français d'origine étrangère au Front national", a-t-il avancé.

"PAS A UNE DEMAGOGIE PRES"

Jean-Marie Le Pen, qui était accompagné de tout l'état-major du parti, dont sa fille Marine, initiatrice de sa venue à Valmy, et d'une cinquantaine de jeunes du FN, a répété à maintes reprises qu'il était le seul face aux présidentiables en tête des sondages - Nicolas Sarkozy à l'UMP et Ségolène Royal pour le Parti socialiste - à pouvoir revendiquer le changement.

"Moi seul incarne la vraie rupture, le vrai changement (...) parce que je suis un homme libre", a-t-il dit.

Il a fustigé le "tango" qui voit "s'enlacer", selon lui, "Sarkozy, l'Américain, le valet de l'atlantisme et de l'Empire" et Ségolène Royal qui apporte "peu d'idées et finalement peu de nouveauté", un "vide maquillé par un sourire d'hôtesse".

Balayant les critiques sur son âge - 78 ans - le président du FN a affirmé qu'il se sentait au contraire "rajeunir à la veille de cette pacifique et décisive bataille".

Chantant la "Marseillaise", une vingtaine de militants du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) avaient pu s'approcher à quelques centaines de mètres de la statue du général Kellermann, vainqueur de la bataille de Valmy,

Les jeunes frontistes leur ont répondu en entonnant à leur tour l'hymne national et aux cris "Le Pen président". Il n'y a eu aucun incident.

Razzye Hammadi, le président du MJS, a estimé que l'appel de Jean-Marie le Pen aux Français d'origine étrangère "ne trompera personne". "On est à la veille des élections et Jean-Marie Le Pen n'en est pas à une démagogie près", a-t-il dit à Reuters.

Au sein du Front national, le choix du symbole Valmy avait suscité des réserves, mais plutôt discrètes.

Ainsi, le numéro 2 du parti, Bruno Gollnisch, que l'on disait réticent, a affirmé avoir toujours approuvé cette idée. "Il n'y a aucune raison de laisser les symboles des victoires françaises à nos adversaires", a-t-il dit.

Environ 300 personnes ont manifesté dans l'après-midi à l'appel d'un collectif d'une quinzaine de partis, syndicats et associations sur le même site de Valmy, après le départ de Jean-Marie Le Pen.


Apres les photos, cubi patriote sert d attache de presse de jean marie