Islam, religion d'amour...

Elle était pakistanaise et s'appelait Hina. Issue d'une famille musulmane, elle avait 21 ans et était amoureuse d'un Italien de 33 ans. Certes, cet homme, divorcé et remarié, entretenait avec elle une relation que la morale chrétienne réprouve.Certes, "Elle était très belle, elle mettait des mini-jupes ou se découvrait le nombril comme toutes les filles de son âge, et parlait très bien l'italien" témoigne un de ses voisins.

Certes, en cela, la société italienne que cette famille avait choisie, ne donnait pas d'elle une image reluisante.Mais cela ne justifie évidemment pas qu'en conseil de famille, il fut décidé qu'elle devait mourir. Et son père (cf photo), musulman, l'a égorgée, tout simplement parce que cet homme qui "qui respecte le Coran à la lettre" (dixit son avocat) ne voulait pas qu'"elle devienne comme les autres".

Cette affaire fait l'effet d'une bombe dans la presse italienne. Le pays est chamboulé et se repose les grandes questions sur les problèmes d'intégration des étrangers à l'image du procureur qui déclare que ce meurtre est "une sorte de punition infligée par son père parce qu'elle ne respectait pas les règles de leur ethnie et de leur culture".

Relisons calmement Charles de Foucauld qui disait à propos de l'intégration :
"Ceux dont les intérêts purement terrestres orientent presque toujours l'effort ne mesurent pas le danger que le développement même de notre puissance (...) nous fait courir, si nous ne savons pas nous concilier les esprits et les coeurs. Ou bien, malgré tant d'avertissements, ils s'imaginent, - et c'est là une infirmité des intelligences dénommées 'pratiques' - que la civilisation mécanique et économique a le pouvoir de changer le fond des âmes, et de transformer en amis fidèles des peuples que leur religion excite à nous mépriser".

Source : Lahire du Salon beige.