mercredi 9 août 2006

Les vacances de Tourangeau : à la découverte de Vannes


Née il y a plus de 2000 ans, au fond du golfe du Morbihan, Darioritum s'étend largement sur la colline de Boismoreau, dominant un site d'échouage à la rencontre de voies commerciales terrestres et maritimes. Promue capitale des Vénètes, la ville gallo-romaine s'organise et à la fin du IIIe siècle, la construction d'un castrum s'impose.

C'est une cité à double noyau qui se développe au Moyen Age : intra-muros, autour de la cathédrale, et sur le site de la ville gallo-romaine, autour de l'église Saint-Patern. Dès le Ve siècle, Vannes est le siège d'un évêché. L'entretien et l'extension des remparts est la principale préoccupation des ducs de Bretagne.

C'est à Vannes, en 1532, que François Ier rencontre les parlementaires bretons pour décider du rattachement de la Bretagne à la France.

En 1675, le parlement de Bretagne, obligé de quitter Rennes pour Vannes, donne l'impulsion à de nouvelles constructions. Ainsi sont rapidement réalisés les hôtels particuliers. Près du port, subsistent le couvent des Carmes ou encore la façade baroque de la chapelle du couvent des Ursulines (1690).

Au XIXe siècle, deux facteurs engendrent un épanchement du tissu urbain dans une ville qui semblait tombée en léthargie : l'arrivée du chemin de fer en 1862 puis l'implantation de deux régiments d'artillerie permettent un regain d'activité.

C'est au lendemain du deuxième conflit mondial que s'amorce une forte croissance. Dans les années 1960-70, la création des Z.U.P. de Kercado puis de Ménimur, l'aménagement de la rocade Nord, ont profondément modifié l'emprise urbaine qui s'accroît et déborde les simples limites de la commune.

Toutefois Vannes a su préserver et mettre en valeur son coeur ancien à l'aide d'un plan de sauvegarde appro

2 commentaires:

Anonyme a dit…

effectivement, j'y suis allé une fois et cette ville (comme beaucoup en Bretagne) vaut vraiment le détour.
Bravo Tourangeau

Anonyme a dit…

J'ai faim !