mercredi 2 août 2006

Ségo toujours aussi démago !

Dans une tribune du Monde de demain, l'égérie socialiste s'en prend aux gouvernements Raffarin et Villepin quant à leur action contre la canicule. Sans juger du bien fondé des attaques de Royal ou des politiques gouvernementales, arrêtons-nous sur la teneur du discours.On y trouve pêle-mêle :

-des propos démagogiques : "Le gouvernement fait des cadeaux inutiles aux industriels et ce sont les particuliers qui souffrent des canicules à répétition";
-des slogans usés et resassés : "On doit condamner l’immobilisme gouvernemental";
-des solutions toute faites : "l’insupportable lenteur dans le développement des biocarburants due à l’absence d’une fiscalité écologique";
-des jeux de mots douteux : "les incohérences des politiques publiques mises en oeuvre par les gouvernements Raffarin et Villepin, qu’on pourrait aisément qualifier en la circonstance de pompiers pyromanes".
etc.

Et aucun contenu solide. Voilà le genre de discours qui défraye la chronique politique française et qui témoigne de l'absence de réelle substance chez la plupart de ceux qui "pensent" ou "veulent penser" la gestion des affaires publiques de notre pays. Ce serait pourtant là-dessus qu'ils devraient être jugés. Eh bien non, ces grands morceaux de verbiage dignes des plus grands sculpteurs de fumée accrochent encore aujourd'hui l'intérêt de l'opinion qui a, de surcroît, déjà oublié les années 90... naïveté et amnésie, faiblesses de l'électeur.En effet, Marie-Ségolène Royal fut elle-même ministre de l'environnement de 1992 à 1993. S'il est facile de critiquer l'action de ses successeurs, force est de rappeler que l'environnement est certainement un domaine où l'anticipation est une règle d'or, domaine où n'a donc pas brillé Royal, qui se prend aujourd'hui pour la madame Soleil de l'environnement.

Article rédigé par Lahire du "Salon beige".

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